La grippe aviaire et la maladie de Newcastle sont des maladies virales infectieuses très contagieuses qui touchent les oiseaux de toutes espèces. Leur importance réside dans la morbidité et la mortalité élevées qu’elles peuvent causer dans les élevages touchés et dans leur rapidité de propagation.
En France, ces maladies sont à présent inscrites sur la liste des dangers de première catégorie pour toutes les espèces d’oiseaux de la catégorie volailles.
Recensement en mairie obligatoire pour les propriétaires d’oiseaux
L’arrêté du 24 février 2006, toujours en vigueur aujourd’hui et particulièrement indispensable en période d’épidémie de grippe aviaire, rend OBLIGATOIRE le recensement de tous les propriétaires d’oiseaux (poules, oies, pigeons, faisans…), y compris de poulaillers, à l’exception de ceux qui sont « détenus en permanence à l’intérieur de locaux ».
Sont concernés tous les « détenteurs non commerciaux » de volailles (basses-cours) ou d’autres oiseaux élevés en extérieur.
La mairie doit tenir à disposition des préfets un registre des déclarations des propriétaires et détenteurs d’oiseaux sur leur commune .
Toutes ces personnes doivent remplir un formulaire Cerfa (15472*01) et l’envoyer ou le déposer à la mairie de leur commune.
Il est également possible de remplir ce formulaire sur la page dédiée du ministère de l’Agriculture
Télédéclarez en ligne
Téléchargez le formulaire déclaration à envoyer ou déposer en mairie
Mesures de prévention et de lutte contre l’influenza aviaire
Les animaux sauvages sont les plus grands vecteurs de transmission du virus. Il est donc nécessaire :
- d’éloigner ses volailles des autres oiseaux sauvages, mais aussi des nuisibles tels que les rongeurs et les souris. L’idéal est de confiner les oiseaux dans un lieu scellé, impénétrable pour tout animal sauvage et de s’équiper de filets de protection, de bâches ou encore de briques au sol afin d’éviter toute intrusion animale.
- d’enlever les mangeoires ainsi que les abreuvoirs situés en extérieur qui peuvent être consommés par les animaux sauvages contaminés qui risquent à leur tour de contaminer eau et nourriture et donc les volailles.
- de garder les grains, les céréales mais aussi la litière dans un endroit clos, hermétique et sec afin d’éviter qu’ils soient exposés aux risques de la contamination du virus. L’humidité est propice à l’installation du virus. Il faudra donc également s’équiper en fumigènes pour lutter contre les champignons, les bactéries ainsi que les levures.
- de conserver une exploitation saine et propre et de rester vigilant.
- de désinfecter régulièrement les enclos pour éviter la transmission des virus.
Signalement
SI UNE MORTALITÉ ANORMALE EST CONSTATÉE :
CONSERVEZ LES CADAVRES EN LES ISOLANT ET EN LES PROTÉGEANT
ET CONTACTEZ VOTRE VÉTÉRINAIRE OU LA DIRECTION DÉPARTEMENTALE
EN CHARGE DE LA PROTECTION DES POPULATIONS AU 03.28.07.22.00